Voici le top 20 des questions que l’on nous pose le plus souvent à propos de notre voyage.
Que vous soyez en train de préparer un grand voyage ou simplement curieux de l’aventure que nous sommes en train de vivre, vous trouverez ci-dessous quelques éléments de réponses que nous avons rédigé après nos 10 premiers mois de voyage en Afrique (France -> Angola). Certaines de nos réponses seront peut-être différentes après la découverte de l’Afrique Australe, à suivre …
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- #1 Qu’est ce qui vous a donné envie de partir? quel a été le déclic ?
- #2 Pourquoi 18 mois ?
- #3 Pourquoi l’Afrique ?
- #4 Les enfants, ça va ? ils sont contents ? pas trop dur de voyager avec des enfants aussi jeunes ?
- #5 Combien de kilomètres faites vous chaque jour ?
- #6 Avez-vous pris tous vos visas avant de partir ?
- #7 L’école, comment ça se passe ?
- #8 Pour l’école, vous avez choisi le CNED ?
- #9 Vous n’êtes pas trop malades ?
- #10 Avez-vous eu peur certaines fois ?
- #11 Connaissez-vous tous vos points de chutes à l’avance ?
- #12 Toutes vos rencontres, elles étaient prévues à l’avance ? Comment se sont-elles organisées ?
- #13 Que mangez-vous ? Comment faites-vous pour la nourriture ?
- #14 Comment faites vous la cuisine ?
- #15 Et pour les lessives, vous faites comment ?
- #16 Antoine, tu « gères » bien en mécanique ?
- #17 Avez-vous eu beaucoup de galères techniques ?
- #18 Comment gérez-vous la navigation ? Vous avez des cartes ?
- #19 Vous conduisez tous les 2 ?
- #20 Quel est le rythme d’une journée type?
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#1 Qu’est ce qui vous a donné envie de partir? quel a été le déclic?
Plus de 10 ans avant ce voyage, nous avions projeté de partir un jour pour vivre une expérience humaine forte, dont l’objectif serait de nous sortir de notre quotidien et de notre confort occidental. Nous avions le désir d’approcher d’autres réalités de vie, de découvrir le monde et de s’enrichir par quelque chose de différent. A l’époque, nous ne savions pas bien la forme que cette expérience pourrait avoir. Un temps, nous avons songé à partir en coopération ou en volontariat. Mais cela ne semblait finalement pas pour nous.
Quelques années avant notre grand départ, nous avons commencé à expérimenter des vacances familiales en tente et 4×4 perdus en pleine nature. Nous avons alors pris goût à l’aventure. A chacune de ces expériences, nous avions le désir de partir plus loin et plus longtemps. Dans le même temps, notre chemin a croisé l’histoire de plusieurs familles partis dans un contexte matériel similaire, avec de jeunes enfants, sur des périodes significatives, et à l’autre bout du monde. Progressivement, nous avons senti que cette forme de voyage pouvait être l’occasion de mettre en oeuvre le projet que nous avions en tête depuis plus de 10 ans.
Ensuite, c’est le passage de la réflexion au projet, puis du projet à la réalité, avec de temps en temps un alignement de planète qui vous fait dire que c’est là, maintenant, le bon moment 😉
#2 Pourquoi 18 mois ?
Quelques mois « off » avant le départ pour finaliser, quelques mois au retour pour atterrir, et 18 mois entre les deux, ça fait presque 24 mois. En ce qui nous concerne, on trouve que c’est déjà pas mal. Il faut un certain temps pour entrer dans le voyage, se mettre dans ce nouveau rythme de vie, et enfin, sentir la manière dont le voyage nous transforme. 12 mois, ça nous semblait trop court pour vivre tout ça. 18, c’était bien. Voilà 😉
#3 Pourquoi l’Afrique ?
C’est un continent qui nous faisait rêver. Pour chacun de nous, il était en tête de liste des continents à découvrir. Quitterie avait eu l’occasion de travailler en Centre Afrique en début de carrière, et quelques voyages touristiques nous avait donné un rapide aperçu de ce continent. Nous ne sommes pas déçus ! Bien au contraire, quelle diversité, quelles surprises… ah l’Afrique ! Parfois, il faut « la vivre pour y croire ».
#4 Les enfants, ça va ? ils sont contents ? pas trop dur de voyager avec des enfants aussi jeunes ?
Quand on leur demandent ils répondent OUI… Ils sont surtout très heureux d’avoir Papa et Maman toute la journée avec eux. Voilà leurs réponses:
Maxence « c’est trop bien de pouvoir jouer aux playmobils et construire des arcs et des fusils en bois avec Papa. J’aime aussi beaucoup rencontrer de nouveaux amis au cours de la route. »
Inès, « ce que j’aime en voyage c’est de faire de la peinture au grand air, de me promener à pied dans les rues des villages. J’adore voir les animaux sauvages surtout les hyènes et les singes.»
Louis, « j’aime beaucoup manger les beignets sucrés des Mamas africaines, et faire du 4×4 sur les pistes au volant avec Papa. »
Pour ce qui est de notre organisation familiale, elle est bien rodée maintenant. Nos enfants sont encore petits et ont encore besoin de faire des siestes pour les deux plus jeunes. Nous adaptons donc notre programme en fonction d’eux et de leur fatigabilité. Ils sont étonnants d’adaptation, ils ne se plaignent jamais de la chaleur par exemple, ni de dormir sur une natte au sol, ni de manger des nouilles très très très souvent (!), de n’avoir qu’une seule caisse de jeux, …
Voyager avec des enfants s’est avéré être un vrai passeport à biens des moments. Leurs présences à nos côtés rassurent, attendrient, dérident et apaisent, nos interlocuteurs (policiers, douaniers, villageois, …). Grâce à eux, nombreuses sont les portes qui se sont ouvertes.
#5 Combien de kilomètres faites vous chaque jour ?
Cela dépend du programme de la journée, des périodes du voyage et de l’état des routes/pistes. A certains moments, ou dans certaines zones que nous avons traversé, nous avons roulé tous les jours. Parfois 5 ou 6 heures dans la journée. Il est arrivé que cela se reproduise plusieurs jours d’affilé. Mais au final, cela reste assez rare.
Certains jours, nous ne roulons pas. Nous aimons bien rester au moins deux nuits dans un même bivouac, pour vaquer à nos occupations, pour prendre le temps de la rencontre ou de visiter.
En rythme de croisière, l’idéal est de nous limiter à 2 heures de route maximum dans la journée.
#6 Avez-vous pris tous vos visas avant de partir ?
Non. C’est d’ailleurs impossible pour deux raisons.
Tout d’abord, il est assez compliqué de prévoir avec certitude les dates exactes de votre présence dans les 10, 20 ou 30 pays que vous allez visiter durant votre séjour (on parle ici d’un voyage au long court). On est jamais à l’abri d’une surprise technique ou de santé qui vous obligerait à décaler vos dates et donc vous mettre en défaut par rapport à vos dates de visas.
Enfin, certains visas ont une durée de validité, d’autres démarrent le jour de votre entrée dans le pays, et d’autres encore débutent le jour où ils sont délivrés. Bref, mission impossible de partir avec tous ses visas.
On est donc obligé de prendre les visas au fur et à mesure de l’avancée du voyage. Dans le(s) pays précédent on fait les démarches nécessaires pour le(s) pays d’après. Selon les pays, la procédure est très facile, voir rapide, parfois non. Quoi qu’il en soit, cela est une vraie composante du voyage.
#7 L’école, comment ça se passe ?
Au moment de notre départ, Maxence rentre en GS, Inès en MS et Louis en toute petite section du haut de ses 2 ans et demi. Nous avons donc une classe triple niveaux de maternelle… c’est assez sportif certains jours.
Nous travaillons le matin en général dès la fin du petit déjeuner. Maximum 1h30 par jour. Ce temps alterne des phases de manipulation (petit jeux, dessin, pâte a modeler, découpage, collage, peinture, lassage, poinçon) pour deux des enfants, et des phases d’apprentissage seul à seul. Le but est d’avoir au moins 10 minutes tranquille sans être interrompu par ceux qui manipulent. Ils apprennent donc l’autonomie, l’entraide et la patience.
Ce qui est formidable avec l’école à la maison, c’est de percevoir comment fonctionnent intellectuellement nos enfants. Ceux qui sont plus visuels, auditifs, ou kinesthésique… L’enjeux est de s’adapter à eux et à leur manière/envie d’apprendre.
Les difficultés principales que nous rencontrons sont liées à la régularité du rythme. Rares sont les journées qui se ressemblent.
L’avantage de notre école de la brousse, c’est que nous apprenons pleins de choses au fur et à mesure de la journée. On apprend à faire la vaisselle, la lessive, la cuisine, à réparer, à construire des arcs en bois et des cabanes, à dessiner dans le sable, à grimper sur des rochers, à parler un peu anglais ou portugais, à décrire les magnifiques paysages que nous voyons, à gouter des mets particuliers et découvrir des saveurs inconnues, à parler à tout le monde sans timidité, à raconter nos aventures devant la camera, ou à qui veut bien les écouter…
On privilégie toujours une rencontre, une ballade ou une visite culturelle au temps d’école, certains que nos enfants apprennent autant de l’école de la vie qu’assis devant un cahier.
#8 Pour l’école, vous avez choisi le CNED ?
Non, le CNED nous paraissait trop contraignant pour la maternelle et le CP… avec des devoirs à rendre et des kilos de livres… Nous avons choisi La boite à bons points. Une méthode d’inspiration Montessori. Tout est fourni, les cahiers d’exercices beaux et colorés, une pédagogie progressive, des cartonnettes de lettres en écriture cursive, des images pour la phonologie, etc… un site avec pleins d’idées de bricolage, de poésies, de manipulations, etc… Nous en sommes très contents. Toutefois, le programme de GS nous semble très poussé, ce qui permet aux enfants motivés d’avoir accès à la lecture dès la GS.
#9 Vous n’êtes pas trop malades ?
Nous avons été plutôt épargnés de ce côté là. Louis est le plus fragile de nous tous, il a eu deux gros épisodes de tourista qui ont fini par rentrer dans l’ordre après 8 jours de symptômes grâce à des antibiotiques. Quitterie a fait un épisode de paludisme au Gabon (elle avait déjà attrapé le palludisme en Centre Afrique il y a 10 ans) mais qui a été soigné sans soucis avec le traitement curatif adéquat.
La situation de soin la plus stressante à gérer fût les points de sutures à faire sur Inès en pleine brousse un soir à 19h sur l’arcade sourcilière. Heureusement, Quitterie est infirmière et Antoine a un bon sang froid.
Nous sommes partis avec une trousse à pharmacie particulièrement fournie. Une fois sur place, nous avons découvert que les pharmacies existent dans beaucoup de villages. Nous aurions donc pu refaire nos stocks en cours de route, dans les grandes villes en faisant tout de même attention à la provenance des médicaments pour ne pas acheter de contres façons (pratique curante en Afrique).
Et puis dans les moments de doute, nous pouvons compter sur la présence à distance et la réactivité d’un ami pédiatre en réanimation, et qui a de plus exercé en Afrique.
#10 Avez-vous eu peur certaines fois ?
On ne parle pas ici des peurs qui peuvent être liées à la différence et à l’inconnu. Peurs auxquelles vous devez faire face et qui souvent vous entraineront vers un dépassement de vous même.
Si on parle de la peur que vous ressentez lorsque vous sentez votre vie ou celle de vos proches en réel danger, alors oui. Une fois. On raconte d’ailleurs cet incident ici. Mais c’est bien la seule fois en 18 mois. L’histoire d’un « coup de pas de bol », là au mauvais moment, au mauvais endroit. Mais parfois comme en France, lors d’un attentat alors que vous êtes tranquillement partis assister à un concert parisien.
#11 Connaissez-vous tous vos points de chutes à l’avance ?
Lors de notre préparation, nous avions repéré les « points d’intérêts » par pays. Une fois sur place, on a fait parfois des choix différents. Aller ou pas sur l’un de ces points d’intérêts parce que cela est redondant avec des choses similaires vues dans des pays précédents par exemple. Pour les points de bivouac, on les trouve au fur et à mesure de la route avec plus ou moins d’anticipation selon les zones et les périodes du voyage. Ce que l’on préfère, ce sont les bivouac de pleine nature, qui sont souvent l’occasion de se sentir seul au monde. Mais ce n’est pas toujours possible selon les zones. Nous avons dormi dans des villages en allant rencontrer au paravant le chef, dans des écoles, des missions, des paroisses …
Quelques principes que l’on s’applique dans nos choix de bivouacs pour ne pas choisir certains lieux : des espaces où l’accès et le camping sont formellement interdit, une relief trop accidenté, un parking ou une plage en pleine ville, un lieu sale ou pollué, trop de passage à proximité, et … quand on ne le sent pas … (Ce dernier point est très personnel, et c’est un sentiment qui se développe avec l’expérience du voyage).
Heureusement, dans nos choix de bivouacs, on peut parfois compter sur quelques super applications (comme Ioverlander) pour trouver des bivouacs adéquates, et aussi sur notre bonne étoile.
#12 Toutes vos rencontres, elles étaient prévues à l’avance ? Comment se sont-elles organisées ?
Nous sommes partis avec quelques contacts. Mais 80% de nos rencontres se sont faites par hasard, de contact en contact, etc… donc rien de vraiment programmé à l’avance. C’est une des grandes satisfactions de ce voyage, la beauté et la diversité de ces rencontres, souvent improbables, et qui nous ont beaucoup apporté.
#13 Que mangez-vous ? Comment faites-vous pour la nourriture ?
Depuis notre départ, nous trouvons sur la route et sans aucune difficultés la base d’une alimentation équilibrée mais peu variée. Pain, oeufs, fruits et légumes, féculents (riz, pâtes, semoule, pomme de terre ou igname). Nous achetons donc principalement sur le bord des routes, dans les marchés ou dans les petites cases d’alimentation. Lors de nos passages dans les grandes villes, nous trouvons souvent des supermarchés plus occidentalisés. C’est donc l’occasion de refaire les stocks en complétant avec quelques conserves (pour une cuisine bonne et rapide rien de mieux qu’une bonne choucroute, ou une soirée ravioli), biscuits apéro, pâtés & terrines, thon, maquereau, petites sauces pour accompagner les nouilles, café moulu, confiture, chocolat en poudre, beurre et parfois un peu de viande.
Au petit déjeuner, Antoine prépare souvent des bonnes crêpes ou pancakes.
A midi, nous faisons souvent des sandwichs à base de sardines, tomates, avocats ou oeufs durs et fruits de saison.
Le soir, une bonne assiette chaude.
Au final, nous ne consommons quasiment pas de viande (excepté quelques rares occasions dans des supermarchés « selects ») par prudence alimentaire. Nous achetons du poisson et fruits de mer dès que nous sommes en bord de mer car nous avons la certitude qu’il a été péché le jour même. Le fromage et les laitages sont assez onéreux, et nos conditions de conservations ne sont pas toujours garanties. Bref, nous consommons plus simplement mais avec les apports nutritionnels nécessaires pour bien grandir.
#14 Comment faites vous la cuisine ?
Quotidiennement au gaz dans la remorque. Parfois au feu de bois pour le trip et quand nous avons le temps.
Les outils indispensables de cuisine : une planche de bois, notre thermomix de brousse (= le fabuleux engin de Tupperware, qui hache, broie, émulsionne, monte les mayonnaises, mélange les pâtes à gâteaux, fait de merveilleux coulis de tomates). Mais aussi un pied a soupe électrique, des boites tuperwares à gogo pour y stocker les vivres à l’abris des petites bestioles.
Nous n’avons pas de four, mais nous arrivons tout de même à faire des gâteaux, des pizzas, des quiches et du pain à la casserole. Notre technique, un gros poêlon en fonte sur le feu, une casserole dedans avec son couvercle et le tour est joué ça donne un four.
#15 Et pour les lessives, vous faites comment ?
Au début du voyage, en Espagne et au Portugal, nous avons utilisé des lavomatic. Dès le Maroc, ce petit bijou n’existait plus, nous trouvions toutefois quelques occasions de faire une machine dans les campings.
Par la suite, nous avons fait beaucoup à la main… et très vite nous nous sommes épuisés… du linge pour 5 personnes dont 3 petits cochons… c’était très rébarbatif, jamais nickel (donc assez frustrant) et un sacré timing à respecter pour que le linge soit sec avant la fin de la journée. Sans compter les litres d’eaux utilisés pour laver, rincer et re-rincer. Mais pour quelques sous-vêtements, on utilise de temps en temps notre Scruba qui nous a été fourni par SMI Voyage santé.
Nous avons aussi essayé la machine à laver africaine… l’astuce c’est de mettre un bidon d’eau en haut de notre galerie qui chauffe au soleil et qui « tourne » avec l‘état des pistes … pratique mais malheureusement sans grand résultat, il fallait re-frotter après.
En Afrique de l’Ouest et en Afrique Centrale, nous avons donc opté pour l’aide des « mamas » rencontrées dans les villages où nous nous arrêtions. C’était l’occasion de tisser du lien avec ceux qui nous entourent et de donner du travail à celles qui en cherchent. Quand à nous, cela nous a redonné du temps pour être avec les enfants, visiter, faire l’école, … et en plus les mamans sont bien plus fortes que nous le résultat est toujours niquel.
#16 Antoine, tu « gères » bien en mécanique ?
Pour être honnête, ça n’a jamais été une passion. Mais dans le cadre du voyage, cela est devenu une nécessité et l’occasion d’un dépassement. Antoine a passé 2 x 1 semaine chez notre préparateur Technic Auto. Ces stages ont été l’occasion de travailler avec l’équipe des mécanos pour connaitre la voiture et apprendre à faire un certain nombre de manip. Et puis, on apprend sur le tas. Durant le voyage, on est parfois seul, et si le réseau le permet Youtube peut être un ami très précieux. Alors au bout de 10 mois de voyage, on peut dire qu’Antoine se débrouille plutôt bien en mécanique et électronique, même s’il est loin de tout connaitre. Et encore une fois, on peut compter sur l’assistance à distance de notre préparateur, qui nous a déjà été d’une aide précieuse.
#17 Avez-vous eu beaucoup de galères techniques ?
C’est inévitable dans un tel voyage. Il faut dire que le matériel est soumis à rude épreuve. Mais au final, nous n’avons rien eu qui nous oblige à mettre fin au voyage. En résumé :
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- quelques crevaisons
- problèmes de suspension récurrent et finalement changement d’un compresseur
- changement d’une sonde de température du compresseur
- encrassement du moteur lié à un carburant de mauvaise qualité (mais jamais rien de bloquant)
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Pour la remorque :
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- Frigo défectueux 5 jours après le départ
- Pompe à eau défectueuse à 2 reprises
- Patte de fixation de suspension à ressouder
- Circuit électrique en vraque
- Gros problèmes d’étanchéité et infiltration d’eau
- Batterie à changer à 2 reprises
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#18 Comment gérez-vous la navigation ? Vous avez des cartes ?
Notre principale outil de navigation est notre Ipad sur lequel nous utilisons les applications suivantes :
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- Maps.me pour le GPS. Les cartes sont téléchargeables et consultables hors connexion. L’utilisation est simplisme, et la précision des cartes est semblable à celle des cartes IGN.
- Ioverlander : le top du top pour trouver des bivouac, des campsites, des infos sur l’état des routes, sur les passages de frontières, les ambassades qui vous délivreront les visas pour les pays suivants, etc… TOUT est là !
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#19 Vous conduisez tous les 2 ?
Oui et non 😉 Nous apprécions tous les deux la conduite. En revanche, Quitterie n’est pas très à l’aise avec la remorque et encore moins dans les grandes villes. Il faut dire que notre bazar mesure tout de même plus de 9 mètres.
Donc la plus part du temps, c’est Antoine qui conduit et qui manœuvre. Quant à Quitterie, elle a les yeux rivés sur la carte (le gps), se transforme également en DJ, en hôtesse de la route pour les ravitaillements boissons et nourritures, mais surtout assure l’animation des enfants. Et oui, les temps de route doivent être des temps sympas pour tout le monde. Ils ne sauraient être réduis à des temps de silence à regarder le paysage ou des DVD. Alors, en voiture on chante, on apprend des poésies, on écoute des histoires, on fait des jeux, on s’arrête pour admirer un paysage, prendre un beau cliché, bavarder avec le policier, et de temps en temps DORMIR 😉
#20 Quel est le rythme d’une journée type?
Justement il n’y a pas de journée type. C’est parfois une difficulté pour le rythme d’école. Nous n’avons aucune routine…
Alors pourquoi est ce si difficile d’avoir un rythme fixe?
Les journée de passages de frontières sont particulières car on ne sait jamais combien de temps cela va nous prendre, les journées de visites culturelles, les journées qui commencent avec le village entier à l’entrée de la tente, les journées logistique (pleins de courses à prévoir, remplissage de notre réservoir d’eau potable, lessives, …), les journées où 100 kms de pistes nous attendent, les journées où la voiture souffre d’une panne ou d’une crevaison, les journées où la nuit tombe à 18h15, une rencontre incroyable et imprévue, bref… pas de routine, pas le temps de s’ennuyer.
C’est aussi la magie de ce voyage, accepter les surprises inattendues, savoir saisir les opportunités de la rencontre, savoir s’arrêter et modifier son plan de journée, prendre le temps d’être ensemble .
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